Exposition de fin d'été

Publié par Arts Sittelle sur 10 Septembre 2018, 07:30am

Catégories : #Expositions 2018, #Les Artistes

L'exposition de fin d'été a débuté hier et se tient à Cap Sittelle jusqu'au 16 septembre prochain. Elle est ouverte tous les jours de 16 heures à 20 heures.

Le vernissage a eu un grand succès sous un soleil radieux permettant ainsi de profiter de la terrasse, notamment pour la dégustation offerte par le château Biston-Brillette, cru bourgeois de l’appellation Moulis.

Comme il se devait, nos artistes ont été chaleureusement applaudis lors de leur présentation par Martine, l'hôte de la Maison d'Art qu'est Cap Sittelle.

La dégustation réalisée par le Château Biston-Brillette à Cap Sittelle n'était pas le fruit du hasard. Martine a conté la rencontre entre ce vin, l'art et l'écriture. Le vin de la propriété bien sûr, découvert dans un restaurant du Cap Ferret. L'art puisque au cours de la visite des chais Martine et Robert ont constaté qu'un artiste déjà exposé à Cap Sittelle y était également présenté. Et l'écriture, celle de Danielle Thiéry dont l'héroïne de ses romans apprécie ce cru bourgeois de Moulis en Médoc. Il n'y avait plus qu'un pas à franchir pour réunir le-dit vin et les mots.

Danielle THIERY est l'une des premières femmes de la police française à avoir accédé au grade de commissaire divisionnaire, elle a suivi une carrière multiforme, s’intéressant aux mineurs en danger, aux stupéfiants, au proxénétisme, en passant par la police criminelle et la lutte antiterroriste ciblée sur le transport aérien et ferroviaire. Elle a écrit pour la série télévisée Quai n° 1 (France 2). Elle est l’auteur de nombreux ouvrages : polars, romans policiers jeunesses, documentaires. Elle a été récompensée à plusieurs reprises : prix polar à Cognac, prix Exbrayat… Elle a notamment obtenu le Prix du Quai des orfèvres 2013 pour son roman Des clous dans le cœur (Fayard).

Elle a présenté lors du vernissage son dernier roman : Féroce (Flammarion) et a été très occupée au cours de sa séance de dédicaces.

Francis Romani est un autodidacte déjà venu à Cap Sittelle. C'était il y a cinq ans. Ce sculpteur explore toutes les matières : le bois, le fer, la terre, l'acier, la pierre et le verre. Cette fois-ci, il présente de très belles œuvres associant le verre et l'acier.

" En partant d'un croquis, je recherche les "lignes". Vient le remplissage avec des strates de verre, les émaux, la pâte de verre ou le fusing. Je peux ainsi capter la lumière pour amplifier son intensité et jouer avec les contrastes, la matière et le vide tout en introduisant la puissance et la force dans l'apparente fragilité du verre."

Dominique Souletie est un artiste peintre toulousain dont "l'amateurisme" n'apparaît pas un instant dans ses œuvres. Il se sent proche du courant expressionniste et a eu carte blanche pour présenter ses tableaux à Cap Sittelle. Fait assez exceptionnel pour cette exposition, Dominique est présent en même temps que Martine Coste auprès de qui il se forme depuis quelques années.

Marie Philis est une créatrice designer de bijoux. Elle tire son inspiration de la Grèce. Ses créations sont la conjugaison de l'argent, des pierres naturelle et de la céramique. Elle conçoit et fabrique chaque pièce à partir d’une pierre ou de perles telle qu’elle aimerait la porter.

Jean-Pierre Fleury photographie non pas ce qu'il voit mais ce qu'il ressent. Travaillant très artistiquement le flou, il parvient avec talent à aller au-delà du simple déclic sur l'appareil photo pour présenter son ressenti. Il réalise alors des "faux tableaux" ou "photableaux", contraction de photographie et tableaux sur un support en aluminium, le Dibond.

Martine Coste est essentiellement présentée à Cap Sittelle pour ses dessins qui surprennent par leurs techniques et leurs thèmes.

Diplômée des beaux-arts (DNSP), elle est enseignante des arts plastiques depuis 28 ans. Depuis toujours, son désir de peindre, dessiner, lacérer, juxtaposer, d'occuper l'espace pour trouver sa respiration est irrépressible. Elle dessine cette enfance errante qui toute une vie obsède les pensées et, un jour un besoin impérieux de dévoiler la beauté de la vie ou la noirceur. Ce souffle divin l'habite. « Mais quel bonheur de vivre ! »